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ECO-RESPONSABILISATION : s’investir dans le projet écologique


« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». La formule de Jacques Chirac a fait le tour du monde. Certains la jugent prophétique, d’autres facile. Mais elle a eu l’avantage de poser clairement le problème du devenir de l’espèce humaine. Un proverbe indien soulignait que la terre n’appartenait pas à ceux qui la foulaient mais aux générations à venir. Passons l’enjeu politique, passons l’enjeu économique et concentrons nous sur l’enjeu éthique : quel monde souhaitons-nous laisser à nos enfants ? Sans nul doute une terre propre et où il fait bon vivre. Voilà le véritable défi du XXIe siècle résumé en quelque principes : pratiquer activement les gestes éco-citoyens, traquer les comportements inutiles et suivre pas à pas sa consommation énergétique.

Pratiquer activement les gestes éco-citoyens
Etre un bon éco-citoyen, c’est avant tout adopter les bons réflexes. Ces bons réflexes sont, à vrai dire, connus de tous mais peu pratiqués dans la vie quotidienne. Combien de gens, en effet, oublient d’éteindre l’eau quand ils se lavent les dents ? Durant les trois minutes que vous passez à brosser vos petites quenottes, ce sont plusieurs litres qui sont gaspillés, des litres qui pourraient servir à améliorer la condition d’une famille du tiers-monde. De plus, combien de gens oublient d’éteindre la lumière en sortant d’une pièce ? Pour pallier ces mauvaises habitudes, des solutions simples peuvent être apportées. Quand vous vous brossez les dents, disposez un verre à proximité du lavabo : c’est tout aussi efficace. Pour ne plus gâcher inutilement la lumière, installez des minuteries ou des détecteurs de présence.

Traquer les gestes inutiles ou les faux semblants
Etre un bon éco-citoyen ne se résume pas seulement à acquérir des automatismes en matière d’économie d’énergie, c’est aussi traquer les gestes inutiles. Souvent pressés, nous oublions qu’un aliment peut aussi bien se décongeler au frigo. En sortant un produit du congélateur à l’avance, non seulement on ne gaspille pas d’électricité mais on aborde aussi sereinement la confection de petits plats ! De plus, il convient de lutter contre une idée reçue : non, laver à la main sa vaisselle n’est pas plus économique que d’utiliser un lave-vaisselle ! Selon une étude publiée en 2008 par la GIFAM (Groupement Interprofessionnel des Fabricants d’Appareils d’équipement Ménager), en lavant manuellement ses couverts, on utiliserait trois fois plus d’eau qu’avec une appareil dernière génération. En outre, inutile de rincer les assiettes avant de les mettre au lave-vaisselle : la machine n’a pas besoin de petites mains.

Suivre pas à pas sa consommation énergétique
Rien de tel pour prendre conscience des gaspillages que de surveiller sa facture. En relevant fréquemment les dépenses sur le compteur, on pourra établir un barème et le comparer aux chiffres avancés par les sites écologistes. Google mise, quant à lui, sur un outil informatique en ligne pour favoriser la prise de conscience de la collectivité : « le Powermeters ». Directement relié à son compteur personnel, il affichera en temps réel la consommation énergétique de la petite maisonnée. ERDF serait d’ailleurs dans les starting blocks pour équiper ses clients du nouveau système.






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